Le ciel s’exhibe, montre ses dessous, ondule, s’épaissit, roule, se met en scène, s’obscène.
Cet orage m’appartient, il se donne.
Je remonte le Boulevard Saint Germain tête renversée en arrière, yeux mi-clos, bouche ouverte : c’est moi qui recueillerai la première goutte de pluie.
Je suis prêt.
J’attends le coup de foudre.